Le Canada, destination prisée des étudiants étrangers, a assoupli les règles concernant le travail hors campus de ces derniers. Jusqu’au 30 avril 2024, les étudiants étrangers titulaires d’un permis d’études avec une autorisation de travail hors campus n’ont plus à se limiter à 20 heures par semaine pendant les sessions d’études.
Cette mesure vise à répondre aux besoins actuels en main-d’œuvre du pays, tout en offrant aux étudiants étrangers la possibilité d’acquérir plus d’expérience de travail et de revenus au Canada.
Cette mesure était depuis septembre 2022, mais ne concernait que ceux qui avaient leur permis d’étude avant octobre 2022. La bonne nouvelle est que désormais tous les étudiants actuellement au Canada, et ce, depuis le 8 décembre peuvent travailler le nombre d’heures voulu.
Cette levée de la limitation de nombre d’heures de travail des étudiants étrangers au Canada présente plusieurs avantages, tant pour les étudiants que pour le pays. Voici quelques-uns de ces avantages :
- Les étudiants étrangers peuvent acquérir plus d’expérience de travail de valeur au Canada, ce qui peut enrichir leur CV, renforcer leurs compétences et faciliter leur intégration au marché du travail canadien.
- Les étudiants étrangers peuvent augmenter leurs revenus et ainsi mieux subvenir à leurs besoins financiers, surtout depuis que les exigences relatives au coût de la vie ont été augmentées pour les demandeurs de permis d’études.
- Les étudiants étrangers peuvent contribuer à la reprise économique du Canada, en répondant aux besoins actuels en main-d’œuvre dans de nombreux secteurs, notamment ceux qui sont essentiels ou prioritaires.
- Les étudiants étrangers peuvent renforcer les liens entre le Canada et leur pays d’origine, en favorisant les échanges culturels, académiques et commerciaux.
Ces avantages comportent des risques à ne pas négliger
La levée de la limitation de nombre d’heures de travail des étudiants étrangers au Canada, qui est en vigueur depuis le 15 novembre 2022 et jusqu’au 30 avril 2024, peut avoir des inconvénients pour les étudiants et pour le pays. Voici quelques-uns de ces inconvénients :
- Les étudiants étrangers pourraient être tentés de travailler plus que de raison, au détriment de leurs études, ce qui pourrait nuire à leur réussite scolaire et à leur parcours d’immigration.
- Les étudiants étrangers pourraient être exploités par des employeurs qui profiteraient de leur situation de vulnérabilité, de leur méconnaissance des lois du travail ou de leur besoin financier.
- Les étudiants étrangers pourraient faire face à une concurrence accrue sur le marché du travail, notamment avec les travailleurs canadiens, ce qui pourrait créer des tensions sociales ou des discriminations.
- Les étudiants étrangers pourraient contribuer à la fuite des cerveaux, en quittant le Canada après leurs études, sans avoir apporté leur savoir-faire et leur innovation au pays.
Ces inconvénients ne doivent pas occulter les avantages de la levée de la limitation de nombre d’heures de travail des étudiants étrangers au Canada, qui sont nombreux tant pour les étudiants que pour le pays. Il s’agit donc de trouver un équilibre entre le travail et les études, et de respecter les conditions de son permis d’études.
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